C’est de ce vide qu’est née ESCA Ciné.
Pas comme une école de plus, mais comme une passerelle, un tremplin entre la
passion brute et les métiers concrets du cinéma et de l’audiovisuel. Une école
pensée comme un plateau de tournage vivant, un lieu où l’on n’apprend pas
seulement à lire des manuels, mais à faire, à créer, à recommencer — caméra à
l’épaule, casque sur les oreilles, lumière dans les yeux.
Car le vrai problème, c’était celui-ci : les productions audiovisuelles locales étaient
trop souvent dépendantes de compétences extérieures. Les techniciens, les
cadreurs, les ingénieurs du son, les monteurs venaient d’ailleurs. Et pourtant, le
talent était ici. Dispersé, brut, impatient d’être structuré.
Alors ESCA Ciné a choisi de former autrement.
En donnant aux étudiants, dès la première année, des outils concrets, des mises en
situation réelles, des projets de création encadrés par des professionnels.
En valorisant chaque spécialité — de l’animation 3D à l’acting, du maquillage FX à
la prise de son — pour montrer que chaque métier a sa noblesse et sa rigueur.
En faisant de l’école elle-même un studio-école, une fabrique de talents où
l’apprentissage se vit dans l’action.